En attendant Pâques !

Bonjour à toi,

Maintenant tu le sais, une de mes passions du moment, c'est le cartonnage. A la fin du stage des vacances de Toussaint 2014, j'ai eu envie de créer un œuf pendant le stage des vacances d'Hiver 2015. Ben oui, à peine fini, un nouveau projet, une nouvelle idée doivent voir le jour pour la prochaine session. C'est ça, la créativité !

J'ai donc profité du temps qui séparaient ces deux stages pour trouver comment faire. Première recherche, internet. Mais rien de bien génial. Et puis, je suis tombée sur le numéro de mai-juin-juillet 2014 du magazine Cartonnage et broderie expliquant comment faire une théière. Pas mal comme idée de base.

Durant cette même période, notre prof nous a proposé de réaliser en cours soit une boîte-pagode soit une boîte-lampion. L'idée de la théière me trottant dans la tête, j'ai opté pour la deuxième. Promis, je vous en reparlerai plus tard.

Boîte-lampion réalisée en cours

Les vacances d'Hiver sont arrivées et avec elles, les nouveaux stages : 2 fois 2 jours.

Jour 1 : J'ai commencé par créer une boîte octogonale pour contenir ce que l’œuf dissimulera à la vue de tous. Pas plus compliqué que ça quand vous avez déjà monté 7 boîtes hexagonales. Ca aussi, je vous en reparlerai un jour.

Puis, je l'ai habillée avec un tissu en velours rouge et un papier fantaisie en relief "Chats" parce que cet écrin est destiné à une fan de chats, protectrice des oiseaux, qui porte très bien le rouge.

Une fois la boîte habillée, j'ai réfléchi au squelette de l’œuf, qui forme le couvercle de la boîte. Je suis partie de l'idée de la théière, croyant que la base était une boîte hexagonale trapézoïdale. Ma prof est venue à mon secours en me passant son cours sur une boîte trapézoïdale quand je me suis aperçue que la base de la théière était droite. Après mûres réflexions, j'ai sorti un joli schéma à l'échelle que mon homme a eu pour mission de traduire en double octogone trapézoïdale... Je ne suis pas particulièrement douée en géométrie.

Jours 2 et 3 : Découpage et assemblage du squelette...

Impeccable ! Le couvercle glisse parfaitement sur la boîte avec une légère marge.

Jour 4 : Une fois le montage terminé, j'ai préparé l'habillage intérieur et attaqué les "pétales" qui doivent donner sa forme à l’œuf. Finalement, leur gabarit a été réalisé à main levée...

Comme pour une boîte-lampion, on les fixe un sur deux avant d'ajuster les autres. Mais en voyant ce résultat, j'ai eu envie de monter l'oeuf tel quel - avec un "pétale" sur deux-, histoire de laisser le squelette apparent. Après tout, c'est le plus gros du travail.

J'ai donc démonté les 4 pétales déjà posés et j'ai habillé le squelette avec un superbe papier lokta népalais acanthe rouge/argent de chez l'Eclat de Verre, un vrai bonheur à travailler en plus du rendu final.

Jour 5 (à la maison car les stages étaient finis) : J'ai habillé les 4 "pétales" de l’œuf avec un papier nitrolin cerise de chez l'Eclat de Verre - très facile à travailler aussi -, avant de les monter sur le squelette...

 

... et de poser l'habillage intérieur, identique à celui de la boîte octogonale.

Pour le haut de l’œuf, j'ai choisi de coller une petite plaque rouge en faïence émaillée de chez Rougepetitcoeur, acheté au Salon Créations et Savoir-Faire de 2014 : un petit chat pour rappeler l'intérieur de l’œuf.

Pour finir, j'ai réalisé le socle de la boîte octogonale. J'ai choisi de faire un premier socle recouvert de nitrolin cerise qui rentre au millimètre à l'intérieur de l’œuf, puis un deuxième socle recouvert de lokta rouge/argent sur lequel l’œuf vient se poser.

Résultat, après 35h de travail minutieux, l’œuf de Pâques se posait dans le jardin...

Voilà comment on passe d'une théière à un œuf. Qu'en penses-tu ?

Tu peux voir d'autres photos sur ma page Facebook.

A très vite,

Nelly